De quoi rêvent les géant.e.s ?
Installation éphémère et itinérante
Plaines d’été
2023
À l’été 2023, nous avons été à la rencontre d’habitants
pour répondre à la question De quoi rêvent les géant.e.s ?
À partir d’un dispositif de formes et de mots, nous avons réalisés
10 installations colorées venant un court instant perturber
le paysage quotidien sur la plage, au coin de la rue ou entre
deux rayons de bibliothèques.
Les textes ont été composés collectivement lors des impromptus.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de « L’Été culturel », manifestation à l’initiative du Ministère de la culture et a bénéficié du soutien de la direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France.
pour répondre à la question De quoi rêvent les géant.e.s ?
À partir d’un dispositif de formes et de mots, nous avons réalisés
10 installations colorées venant un court instant perturber
le paysage quotidien sur la plage, au coin de la rue ou entre
deux rayons de bibliothèques.
Les textes ont été composés collectivement lors des impromptus.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de « L’Été culturel », manifestation à l’initiative du Ministère de la culture et a bénéficié du soutien de la direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France.
« Il y a des jours où des géants naissent. On n’en dénombre pas moins de 559 rien que dans le nord de la France. Certes, leur courbe démographique a nettement baissé ces dernières années mais oui, il y a encore des jours où les géants naissent. Lorsque ce miracle se profile, un petit vent venu d’Espagne, chargé d’épices rougeoyantes, donne discrètement l’alerte. Chacun·e sait alors ce qu’iel a à faire. Dans une ambiance solennelle, quelques personnes se réunissent pour apporter soin et amour à celui ou celle qui, par la suite, aura la lourde tâche d’incarner les valeurs de l’endroit où la vie est venue l’animer. »
Extrait du texte de Gaëlle Martin
Extrait du texte de Gaëlle Martin
Au coin de la rue, la mémoire à l’envers,
notre enfance, mystérieuse et unique
le regard chargé de souvenirs ordinaires.
La tête étrangère s’allonge.
à nouveau
un corps invisible sans audace.
Il y a partout la mémoire des gribouillages
et ailleurs, à certaines heures,
une question tremblera.
notre enfance, mystérieuse et unique
le regard chargé de souvenirs ordinaires.
La tête étrangère s’allonge.
à nouveau
un corps invisible sans audace.
Il y a partout la mémoire des gribouillages
et ailleurs, à certaines heures,
une question tremblera.
